Quand la finance prend le monde en otage nous écrit Frédéric Lordon !
Le monde ! Le monde ? Mais qui est le monde ? Ne serait-ce pas nous ? Alors jouons le jeu ! Comment ?
C’est ce que je vais tenter de vous expliquer en cinq parties.
Chacune d’entre-elles sera ’publiée’ mensuellement.
A l’issue de la dernière partie, vous pourrez vérifier concrètement mes dires et savoir enfin
si je vous ai écrit une vérité ou La Vérité.
Vous comprendrez alors pourquoi lire ’Le Monde Diplomatique’ est une véritable chance.
Mais d’abord de quel jeu s’agit-il ?
Ca me semble logique : ’Le jeu de l’économie, outils de la finance’ (partie n°1).
Et oui, l’économie n’est qu’un jeu.
Certe, aux conséquences heureuses pour certains et aux conséquences malheureuses pour d’autres.
Dans l’article de Frédéric Lordon, les heureux sont les vendeurs de prêts inscrupuleux qui ont touchés
des bénéfices pour chaque contrat conclus avec des clients qui n’avaient aucune chance de pouvoir rembourser
leur prêt, ainsi que les firmes de crédit qui, en mettant en confiance les investisseurs ont pu profiter
de l’aubène.
Les malheureux sont ces millions d’amércains qui devront probablement revendre leur maison, sans oublier,
la facture de ce gigantesque gâchis qui sera payée par...le monde c.à.d vous et Mouha.
Mais avant de contiunuer, remettons l’égise au milieu du village.
Cela vous permettra de mieux comprendre la suite.
• Si l’économie est un jeu, quel en sont les règles ?
Tout simplement l’offre et la demande.
Si vous possédez un objet qui est rare et qui est très demandé, votre objet aura une grande valeur,
pourtant cela ne fera pas de vous un riche ou ’heureux’.
A l’inverse, si vous possédez un objet très banal et courant et que celui-ci n’est pas très demandé,
votre objet aura une très petite valeur. Mais cela ne fera pas de vous un pauvre ou ’malheureux’.
• Mais alors qu’est-ce qu’être riche ou pauvre ?
Un riche (heureux), c’est quelqu’un qui dépense moins qu’il ne gagne.
Au contraire, un pauvre (malheureux), c’est une personne qui dépense plus qu’elle ne gagne.
On peut donc, par exemple, être riche en possédant 2,00EUR si on ne doit dépenser que 1,00EUR pour subvenir
à ses besoins et ses envies.
• Et que voulons-nous, locataires de ce monde pris en otage par la finance ?
Tout simplement être riche (heureux).
Mais ayant des besoins et des envies de plus en plus grandes et en croissances constantes,
nous sommes obligés de gagner plus et donc de faires des bénéfices.
C’est très exactement ce qu’avait déjà compris Mr Ponzi en 1920.
Suite le mois prochain dans la deuxième partie intitulée ’Mr Ponzi, voleur, idiot ou... génie ?’.